
RELIRE RELIER
Catherine Lalonde
Samedi 4 octobre – 11 h 30 à 19 h
Venez et repartez quand vous voulez
CAFÉ-BAR DE L’AGORA DE LA DANSE

Admission générale
Gratuit
« la main
des mots
a percé nos cœurs
et qui m’aime me suive
hors ce trou mortmère »
– Catherine Lalonde, La dévoration des fées
La poète et performeuse Catherine Lalonde entreprend la lecture à voix haute, par ordre chronologique, de tous ses livres publiés depuis Jeux de brume (Loup de Gouttière, 1991), écrit à l’âge de 16 ans, jusqu’au tout récent ouvrage intitulé Trous (Quartanier, 2024).
Sur une longue table, en vrac et à disposition, sont disposés les cahiers de notes et de dessins, les manuscrits, les publications en revues et magazines, quelques exemplaires du Devoir où elle écrit comme journaliste : autant de témoins et de restes des influences, des essais, des ratages, des inaboutissements littéraires et d’écriture.
Des chaises et quelques fauteuils invitent les membres du public-passant, arrivant et repartant à leur guise, à une écoute toujours confortable. La lecture se fait sans effets autres que ceux apportés par les souffles des textes et les conséquences de la fatigue et de la ténacité qui fluctuent au long du parcours. Des pauses régulières sont prises, où la poète prépare le thé autour d’une deuxième table, espace de conversation naturel, convivial.
• • •
Avec Catherine Lalonde
Textes lus et performés: Jeux de brume (Loup de Gouttière, 1991); Cassandre (2005 et Quartanier 2019); Corps étranger (2008 et Quartanier 2020); La dévoration des fées (Quartanier, 2017); Trous (Quartanier, 2025)
Accompagnatrice : Marie Claire Forté
Production de Catherine Lalonde, présentée en codiffusion avec le FIL 2025 et l’Agora de la Danse.
Durée : environ 7h15, avec 7 à 10 pauses
« À la fois banquet d’écriture, mise à nu et mise à feu, Relire relier délivre les heures de l’écriture en un acte de parole attablé. La voix et la bouche élastiques se font les témoins du papier: carnets de poèmes, contrats d’édition, dessins et tapuscrits, la somme gît pêle-mêle sur un plan de travail à l’ombre des pages tournées. (…) Le mot devient la seule unité de mesure; matière promise à un tel exploit »
– Annie Lafleur

