CONVERSATION TÉLÉPHONIQUE D’URBAIN DESBOIS AVEC UN POÈTE, UNE POÉTESSE
Du mercredi 24 septembre à 8h au samedi 4 octobre à minuit
En ligne
Gratuit
«La fécondité de la parole»
Marie-Hélène Montpetit a un don pour imager ses propos, si elle «frappe les mots ensemble en espérant que ça fasse du feu» lorsqu’elle écrit, on peut dire que sa conversation pétille et fait des flammèches. Auteur et autrice de chansons, Urbain et Marie-Hélène se connaissent depuis longtemps. Dans cet appel, ils parlent de poésie pour la première fois ensemble.
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Patrice Desbiens aime les musiciens parce qu’« ils ne lui parlent jamais de poésie. C’est pas des parleurs, c’est des faiseurs* ». Lui, depuis 50 ans, il fait. Son doctorat honoris causa ne le rend pas plus riche, mais son œuvre l’est. Écrire c’est sa vie. Il ne discute pas de la cuisine de l’écriture, mais comme il aime bien Urbain, avec lui il parle de musique, de son parcours, de son accent… Avec tout l’humour et le sourire en coin, mi-figue, mi raisin, que l’on retrouve dans sa poésie.
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«Drop the mike!»
Emmanuelle Riendeau marque les esprits lorsqu’elle monte sur une scène lire ses textes et Urbain l’a reçu de plein fouet. Comme plusieurs autres filles kamikazes, elle s’est forgée à la «parole vivante» en osant s’emparer du micro dans les soirées effervescentes de poésie qui ont suivi la grève de 2012, ce moment de «libération de la parole». Avec Urbain, elle aborde son travail d’écriture, et répond avec aplomb à la question de l’usage des anglicismes et de la rime.
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«Se libérer du connu»
Indescriptibles et irrésistibles poètes/musiciens tous les deux, Frank Martel et Urbain Desbois n’en sont pas à leurs premiers échanges. Entre eux ça colle et ça ne prend qu’un mot pour que ça décolle. Conversation plutôt métaphysique, entre deux rires tonitruants, Frank nous pointe du doigt l’inconnu qui est au cœur de la poésie et se demande: «est-ce qu’on fait le tour du sujet quand «ça» parle, ou on fait juste se sécuriser?»
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«c’est pas sérieux la vie»
Observatrice sensible, avec un sourire en coin, Marie-Andrée Gill a l’assurance tranquille de quelqu’un «en phase avec ce qu’elle fait». Quelque chose dans les images qu’elle voit autour d’elle et qu’elle «utilise pour dire ce qu’elle a à dire» résonne avec Urbain Desbois. Leur conversation fait le tour du bois, du kétaine, de la langue, de l’innu, pour finir au karaoké.
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«Le décrocheur d’étoiles»
Poète et dramaturge, comédien et homme de radio, Michel Garneau est un homme aux mots vivants. Amoureux et défenseur de la langue québécoise, de son rythme et de sa musique propre, il revient avec joie sur sa vie de poète et sur son métier de «tradapteur», sur son ami Leonard Cohen, sur le contenu de sa bibliothèque et sur JJ Cale qu’il écoute par ce jour brumeux. Entre deux grands rires qui font aimer la vie, il nous offre à déguster une sélection de ses «meilleurs grands frères», ces poètes anciens qui n’ont pas pris une ride grâce à sa tradaptation et sa voix chaude.
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«Mes meilleurs grands frères»
Dans cette seconde partie de la conversation avec Urbain, Michel Garneau revient sur son enfance, les salons artistiques chez lui, son entrée dans la vie à 14 ans lorsqu’il quitte la maison, la découverte de la métaphore et de l’allitération avec son frère ainé poète… Il nous laisse avec le récit de ce souvenir vif de son voyage trans-atlantique en voilier, sur les traces de Jacques Cartier avec le cinéaste Pierre Perreault, d’où il rejoint les étoiles.
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«trouver comment on fonctionne»
Carole David a cette qualité d’observatrice à la dérision abrasive qui fait mouche. C’est cette affinité, pointée par des proches, qui a mené Urbain vers son œuvre. Effectivement, atomes crochus il y a dans leur conversation. Ils reviennent sur les mythiques soirées de poésie des années 70 et 80, soirées où Urbain découvrait les poètes maudits de l’époque et où Carole David s’initiait à la scène comme jeune poète dans le chaos le plus total. La poétesse qui a consacré toute sa vie aux métiers de la littérature ouvre avec grande générosité les portes de son atelier d’écriture. Elle livre au passage une clé du métier, en apparence toute simple…
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«La vie réelle ça ne suffit pas»
Jean-Philippe Bergeron revendique son identité de poète depuis l’adolescence. À cet âge il se sent en «inadéquation avec le monde» et il découvre qu’«écouter du punk et lire Baudelaire, ça se peut!» Avec Urbain, la conversation file autour du cycle de la vie d’écriture, comment ces moments donne «une structure souterraine à la vie, une acuité plus vive aux choses».
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«À l’oral ou à l’oreille»
Oiseau rare, Claudine Vachon est «trop hyperactive» pour s’asseoir et écrire en fonction d’un éventuel recueil… sa poésie s’incarne sur scène, elle s’édite sur les planches avec le public. Elle ne recule devant rien pour le texte et fait indéniablement se tourner les têtes. Bête de scène qui aime rire et faire rire, elle a certainement ça en commun avec Urbain.
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Idée originale, réalisation, musique Urbain Desbois
Artistes invités Jean-Philippe Bergeron, Patrice Desbiens, Carole David, Michel Garneau, Marie-Andrée Gill, Frank Martel, Marie-Hélène Montpetit, Emmanuelle Riendeau, Claudine Vachon
Voix d’introduction Louki Mandalian
Coréalisation et chargée de projet Isabelle Mandalian
Matriçage Jean-Philippe Villemure
Photo Charles Lafrance
Graphisme Julie Gauthier
Une production du Centre culturel Oscar-Dhu
Nous remercions le Conseil des arts du Canada de son soutien ainsi que Sporobole Hub Numérique.
