© Hugo B.Lefort

QU’ON LEUR DONNE LE CHAOS
Kae Tempest + Luce Pelletier

Mardi 26 septembre – 19 h + Mercredi 27 septembre – 19 h

Sièges réservés
34 $ / 30 $ (65 ans et plus / 30 ans et moins) – taxes et frais inclus

Achat en personne et par téléphone au Conservatoire d’art dramatique de Montréal
Achat en ligne sur https://conservatoire-montreal.tuxedobillet.com/

« Les gens sont morts de leur vivant
Étourdis par les lumières des rues.
Mais regarde comme la circulation continue. »
– Kae Tempest, Qu’on leur donne le chaos (l’arche, 2022)

Kae Tempest © Wolfgang Tillmans

Il est 4h18 à Londres. Jemma, Esther, Alicia, Pete, Bradley, Zoé et Pious ne trouvent pas le sommeil et laissent libre cours à leur anxiété face aux vacuités et à la violence du monde d’aujourd’hui. Sept visages dressés sous le ciel grondant de Londres. Sept âmes brisées, en plein cauchemar éveillé. Sept victimes du malaise contemporain, anesthésiées et déconnectées.

Tel un long cri jeté au monde, cri d’amour et de colère, Qu’on leur donne le chaos fait écho aux paroles de Marie-Antoinette : « Ils n’ont plus de pain ? Qu’on leur donne de la brioche! » Avec une plume impitoyable, Kae Tempest raconte ici la misère de ses contemporain.e.s tout en célébrant la pulsation de vie d’une génération désenchantée, en quête d’une échappatoire à la solitude humaine et la combustion du monde, pour nous reconnecter à la force des éléments.

« Ce poème a été écrit pour être lu à voix haute » prévient-on en exergue du livre Qu’on leur donne le chaos. Et pour cause, ce texte a d’abord fait l’objet d’un disque sorti en 2016 avant d’être traduit en français et édité en 2022. C’est à la metteure en scène Luce Pelletier que l’on doit l’idée d’amener cette fois ce long poème urbain vers le théâtre à travers les voix de sept interprètes lors d’une soirée qui promet d’être inoubliable. Une tempête qui saura vous emporter.

Texte Kae Tempest (L’Arche, 2022)
Idée originale et mise en lecture Luce Pelletier
Interprétation Mikhail Ahooja, Christophe Baril, Charlène Beaubien,
Émilie Bibeau, Schelby Jean-Baptiste, Isabelle Miquelon et Cynthia Wu-Maheux

Assistance et régie Ariane Lamarre
Vidéo Julien Blais
Lumières Chantal Labonté

Durée : 1 h 10 (sans entracte)

Création du Théâtre de l’Opsis en collaboration avec le FIL 2023

ÉCHOS DES MÉDIAS

« La singularité de Tempest, lauréat·e en 2013 du prix Ted Hughes, tient à sa capacité d’aborder des sujets qu’on n’imaginerait pas à priori dans un poème – la gentrification de certains quartiers londoniens, par exemple, les attentats ou la peur de se retrouver au chômage. Sa force tient dans son intensité, dans ces phrases lancinantes qui restent en mémoire. » – Sylvie Tanette, Les inrockuptibles