EMILY, FILLE DE PERSONNE
Dominique Fortier + Pascale Montpetit
Vendredi 20 septembre – 19 h • COMPLET
Samedi 21 septembre – 15 h • COMPLET
Dimanche 22 septembre – 19 h • COMPLET
SALLE CLAUDE-LÉVEILLÉE
Admission générale
30 $ (tarif unique) – Taxes et frais inclus
Achat en personne, par téléphone et en ligne à la Place des Arts
« Il n’y a pas de frégate comme un livre
Pour nous emporter en terre lointaine »
Emily Dickinson
« Chaque livre en contient cent. Ce sont des portes qui s’ouvrent et ne se referment jamais. Emily vit au milieu de cent mille courants d’air. Toujours il lui faut une petite laine. »
Dominique Fortier, Les villes de papier
Quelque cent cinquante ans après sa mort, Emily Dickinson demeure une énigme. De son existence, on sait peu de choses : elle a passé les dernières années de sa vie dans la maison où elle avait vu le jour, refusant de sortir de sa chambre où elle écrivait, sur des bouts de papier épars, des poèmes fulgurants qui ont failli rester à jamais secrets. Il aura fallu l’entêtement de sa sœur Lavinia et l’énergie de Mabel Loomis Todd, la maîtresse de son frère, pour que son œuvre voie le jour à son tour. Et cette œuvre singulière et improbable est, encore aujourd’hui, l’une des plus importantes de la littérature américaine.
Lors d’une lecture-spectacle, imaginée à partir d’un audacieux montage inédit des Villes de papier et des Ombres blanches, la comédienne Pascale Montpetit et l’autrice Dominique Fortier retracent avec sensibilité le destin de la poète et celui de son œuvre, toutes deux mystérieuses et indomptables, blanches comme la nuit.
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Avec Dominique Fortier et Pascale Montpetit
Texte : Dominique Fortier (Éditions Alto)
Montage et mise en lecture : Dominique Fortier et Pascale Montpetit
Conseiller à la mise en lecture: Christian Vézina
Production du FIL 2024
Durée : 1h10 (sans entracte)
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ÉCHO DU LIBRAIRE
« À partir des lieux où elle vécut – Amherst, Boston, le Mount Holyoke Female Seminary, Homestead -, Dominique Fortier a imaginé la vie d’Emily Dickinson, une existence essentiellement intérieure, peuplée de fantômes familiers, de livres, et des poèmes qu’elle traçait comme autant de voyages invisibles. D’âge en âge, elle la suit, et tisse une réflexion d’une profonde justesse sur la liberté, le pouvoir de la création, les lieux que nous habitons et qui nous habitent en retour. Une traversée d’une grâce et d’une beauté éblouissantes. »
(Par les temps qui courent, France Culture)