FEMME FLEUVE
Anaïs Barbeau-Lavalette
Mercredi 25 septembre – 20 h
Théâtre Outremont
Sièges réservés
35 $ / 30 $ (65 ans et plus / 30 ans et moins) – Taxes et frais inclus
Achat en personne et par téléphone au Théâtre Outremont
Samedi 28 septembre – 19h30
Salle Jean-Louis-Millette du Théâtre de la Ville (Longueuil)
Sièges réservés
40 $ (tarif unique) – Taxes et frais inclus
Achat en personne et par téléphone au Théâtre de la Ville
« Je m’enroule à toi, comme la lierre à la souche, comme la pieuvre à sa proie; je veux te garder près de moi.
Tu as affûté tous mes points d’ancrage au monde. J’étais vivante, pourtant.
Je n’avais pas besoin de toi, mais tu es venu. »
Anaïs Barbeau-Lavalette, Femme fleuve
Un peintre se retrouve sur la grève d’un grand fleuve afin d’en reproduire le bleu quand une femme vient bouleverser sa vie. Comme deux amoureux qui se sont rencontrés trop tard, ils se réfugient l’un dans l’autre. Ils décryptent ensemble le mystère de leur rencontre. S’y révèlent l’odeur des algues au creux du cou, l’envoûtement du fleuve et les grands peintres ayant tenté d’immortaliser ses flots, la résilience des huîtres qui fabriquent une perle de leur blessure, la majestuosité du lis blanc qui ne fleurit qu’aux sept ans, le sentiment océanique, le courage de la vulnérabilité, le langage du toucher, celui du sexe et de la peau.
Après avoir présenté au Théâtre Outremont des spectacles-lectures de La femme qui fuit (2016) et Femme forêt sous le titre Femmes pays; nos forêts (2022), le FIL vous propose cette fois une plongée dans Femme fleuve d’Anaïs Barbeau-Lavalette, un livre lumineux d’une beauté sauvage qui se révèle aussi une puissante exploration du désir féminin.
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Texte : Anaïs Barbeau-Lavalette (Marchand de feuilles, 2022).
Montage et mise en lecture : Anaïs Barbeau-Lavalette avec la complicité d’Evelyne de la Chenelière et de Steve Gagnon
Conception musicale : Cédric Dind-Lavoie
Lumière : Martin Sirois
Avec Evelyne de la Chenelière.
Musique sur scène : Cédric Dind-Lavoie
Production du FIL 2024, en codiffusion avec le Théâtre Outremont et en collaboration avec le Théâtre de la Ville à Longueuil
Durée : 1 h30 (sans entracte)
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ÉCHO DU LIBRAIRE
« Il y a quelque chose d’admirable dans cette mise à nu et dans ce désir brandi tel un étendard, tellement qu’il met parfois mal à l’aise. Mais c’est probablement pour cette raison que l’entreprise en valait la peine : le désir féminin, dans toute son intensité et sa force, a sûrement encore besoin d’être nommé et libéré. Et de battantes comme Anaïs Barbeau-Lavalette pour le raconter, qui le prennent à bras-le-corps et qui l’embrassent. Envers et contre tout. »
(Josée Lapointe, La Presse)